Au cours de l’apprentissage de l’ennéagramme on lit parfois des informations et observations parlant de la pensée en arborescence ou qui y font beaucoup…penser, justement 🙂 ! Alors SAF.E en parle dans ses modules de formation ennéagramme, et plus précisément dans le troisième, au cours duquel la pensée en arborescence est abordée, plus particulièrement lors de la description d’une base ou un des neuf types de l’ennéagramme.

C’est ainsi que cette formation en développement personnel aide à apaiser les personnes qui ont l’impression trop fréquente d’avoir un cerveau sautant sans cesse d’une idée à l’autre, mais en y voyant un lien. Cette association d’idées, eh bien les autres ont du mal à se l’imaginer, au moins dans un premier temps !

Cependant cette pensée en arborescence peut être très utile en entreprise, notamment lors des séances de brainstorming ou de remue-méninges pour travailler en faveur de l’intelligence collective.

Peut-être le savez-vous déjà : l’ennéagramme a observé depuis deux mille six cents ans quatre émotions humaines. La joie est commune à nous toutes et nous tous: chacune et chacun peut la ressentir dans la même intensité quelle que soit sa personnalité, et finalement « c’est tant mieux » comme on dit populairement !

Par contre une des trois autres de ces émotions est dominante chez chaque être humain, et il s’agit de la peur, de la tristesse et de la colère.

Chacune des ces trois émotions principales nous apporte des talents innés et, si on la laisse aller dans l’excès, un mal-être moral, une somatisation et des problèmes dans nos relations privées et professionnelles.

Comment se fait-il qu’une émotion au nom plutôt négatif puisse nous apporter du positif ? Eh bien parce qu’elle est reliée à une des trois principales intelligences humaines :

– l’intelligence mentale ou cérébrale ou intellectuelle ressort beaucoup chez les personnes dont la peur est présente majoritairement,

– l’intelligence émotionnelle ou affective ou relationnelle se rencontre beaucoup chez les hommes et femmes ressentant surtout de la tristesse,

– enfin, l’intelligence corporelle ou instinctive ou physique prédomine chez les êtres humains habités principalement par la colère.

Dans chacune de ces trois grandes familles de personnes, et quel que soit leur sexe, on trouve des personnes plutôt introverties, d’autres surtout extraverties et encore une troisième sorte : des personnes soit introverties, soit extraverties selon les situations. SAF.E les appelle les bases médianes. Ce sont les bases trois, six et neuf parmi les neuf types de l’ennéagramme.

C’est de ces observations qu’est issu le nom de l’ennéagramme : « ennéa » signifie le nombre « neuf » en grec et « gramme » désigne la figure. L’ennéagramme signifie donc « la figure à neuf points ».

Cette faculté de pensée en arborescence, c’est à dire à à ouvrir très rapidement et successivement des « tiroirs » de la pensée rapidement l’un après l’autre, est l’apanage de la base mentale extravertie ou base sept. Cela dit la pensée en arborescence est une caractéristique de l’intelligence mentale dominante. On peut la trouver chez les Zèbres, les sur-efficients, les hauts-potentiels et les précoces intellectuels.

La base mentale médiane (six) peut aussi penser en arborescence, et un peu moins fréquemment que sa voisine extravertie, la base sept, sur l’ennéagramme.

La base mentale introvertie (cinq) pense en arborescence, lorsqu’elle est en stress, mais cela peut aussi en faire une ressource, selon les situations !

Enfin deux bases corporelles peuvent ressentir quelques fois cette pensée en arborescence : la base corporelle extravertie (huit) voisine de la mentale extravertie « sept » sur la figure de l’ennéagramme, et la base corporelle introvertie (un) lorsqu’elle se sent en phase avec ce qu’elle pense, avec son émotion affective et avec ce que lui dit son corps.

Les bénéficiaires du premier module de la formation ennéagramme servant aussi au développement personnel  acceptent cet objectif de formation: « »Découvrir mon filtre de la vie, cultiver mes talents innés, écarter mes fonctionnements aux impacts négatifs, éveiller mon esprit, m’adoucir affectivement et me sentir fluide corporellement; finalement me sentir bien avec moi-même puis avec les autres dans ma vie de couple, dans mon groupe familial, en société et au travail, grâce aux neuf types de l’ennéagramme ». Ils apprennent en formation ennéagramme à reconnaître cette pensée en arborescence chez eux ou chez l’autre : et ce n’est pas une maladie !

Lorsque les personnes se sentant dotées d’une pensée en arborescence en prennent conscience, elles l’utilisent avec efficacité lors des séances de team building.

En toute honnêteté SAF.E vous aide à constater que cette pensée en arborescence peut aussi être une source de stress négatif : cependant, grâce à cette formation on apprend à s’en servir positivement et à la canaliser, la « dompter » 🙂

Dans certains cas, elle peut amener chez une personne l’idée d’une reconversion professionnelle afin de trouver un emploi où elle pourra s’exprimer librement et utilement !

Grâce à la formation à l’ennéagramme vous prendrez conscience lorsque votre pensée en arborescence s’active, et vous ne la craindrez plus : par exemple une bonne pratique consiste, pour stopper son « emballement », à reformuler la question ou la remarque qui vient de la déclencher chez vous 😉

Plus d’une fois on m’a dit : « vous êtes un surdoué, vous pensez en arborescence ! », ce qui me fait sourire à chaque fois…Article écrit par une base sept 😉